• Lire aussi : L’immunologue Anthony Fauci démissionnera en décembre • À lire aussi : Dose de rappel : rendez-vous disponibles pour les 60 ans et plus “Une activité physique régulière est associée à un moindre risque d’infection” par le coronavirus, ainsi qu’à un meilleur pronostic en termes “d’hospitalisations, de gravité et de mortalité”, conclut cette étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine. Il est déjà bien établi qu’une bonne activité physique favorise une meilleure réponse de l’organisme aux maladies respiratoires en général, mais ces travaux se sont concentrés plus spécifiquement sur le COVID. Il ne s’agit pas d’une étude unique, mais d’une analyse qui reprend et rassemble une quinzaine de travaux préexistants, ce qui lui confère a priori une plus grande robustesse. Les auteurs concluent qu’en cas d’activité régulière le risque d’infection est légèrement réduit et, surtout, celui d’hospitalisation est réduit d’environ un tiers (-36 %) et de décès de près de moitié (- 43 %). Les auteurs estiment que vous avez besoin d’au moins 150 minutes d’activité modérée ou 75 minutes d’activité vigoureuse par semaine pour un effet maximal. Cependant, ce type d’étude ne permet pas de tirer des conclusions sur les mécanismes à l’œuvre. Il est probable qu’une bonne activité physique facilite directement une réponse immunitaire efficace, soulignent les auteurs. Mais cela peut également limiter certains facteurs de risque de COVID sévère, comme le surpoids. Surtout, les auteurs avertissent que leurs conclusions doivent être prises “avec prudence” car les études incluses varient considérablement dans leur méthodologie. De plus, la plupart de ces travaux sont basés sur les rapports des patients sur l’activité physique plutôt que sur une évaluation objective. Enfin, les chercheurs n’écartent pas un biais qui conduirait à ne publier que les études les plus convaincantes concernant l’effet positif de l’activité physique. Cependant, “nos résultats pourraient guider les médecins et les autorités sanitaires” dans la quantité d’activité physique à recommander, en particulier pour les patients à haut risque de COVID-19 sévère, concluent les auteurs.