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Publié le 22/08/2022 20:54 Mis à jour le 22/08/2022 21:07
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Gérald Darmanin veut lutter contre la délinquance juvénile à Mayotte. En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères a annoncé lundi 22 août qu’il allait faire des propositions pour ouvrir des “centres de rééducation et de réhabilitation” pour mineurs délinquants, encadrés par des militaires. Elle reprend une proposition faite par Emmanuel Macron lors de la dernière campagne électorale et soumettra des propositions au chef de l’Etat “dès la semaine prochaine”.
Il a notamment cité des conversations avec des policiers et gendarmes qui ont fait état d’agressions par des “mineurs âgés de 11, 10, neuf ans”, armés de machettes et de haches. “Aujourd’hui les juges, et c’est tout à fait normal, les laissent libres, puisqu’on ne met pas les enfants en prison, mais encore faut-il leur offrir un lieu de punition et d’éducation”, a expliqué le ministre. De son côté, Eric Dupond-Moretti a annoncé jeudi l’ouverture d’ici 2024 d’un centre éducatif fermé (CEF) à Mayotte, mais ces places sont réservées aux jeunes de 13 ans et plus.
Par ailleurs, face aux Maoris pour qui l’insécurité est une grande peur quotidienne, Gérald Darmanin a également demandé au directeur général de la police nationale “d’étudier la possibilité d’utiliser des armes intermédiaires, qu’on utilisait ici quand il y avait des émeutes, quand le Raid est venu”. « lors d’escarmouches avec des mineurs. Il a rappelé que “évidemment, lorsque vous n’arrêtez pas de mineurs, même extrêmement violents, (il n’y a) aucune chance que vous tiriez un coup de feu comme vous le feriez lorsque vous êtes attaqué par des adultes”.
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