Éric Sirois est un exterminateur. Répond à un appel concernant un nid de guêpes dans la cour d’un résident. “Ici, c’est un nid de guêpes d’infrastructures qui dure un moment”, a expliqué à TVA Nouvelles celui qui est aussi directeur des opérations du groupe Vivarium. En 17 ans de métier, M. Sirois n’a jamais vu autant de nids de guêpes. Reçu 50 % d’appels en plus cette année. “La pire chose que vous puissiez faire, souvent, est d’y injecter un aérosol. Donc s’il n’y a qu’un seul accès pour les guêpes et que l’on vient les empêcher de leur sortie habituelle, elles trouveront un moyen de pénétrer les interstices structurels de la maison et la limite de la collection à l’intérieur. détaillé. La hausse des températures favoriserait la présence de ces insectes, selon un expert. “Plus il fait chaud, plus ils sont actifs et plus nous les verrons tourner en rond. Je vous dirais que les changements climatiques sont bénéfiques pour certaines espèces de guêpes de nos jours », a déclaré Étienne Normandin, entomologiste à l’Université de Montréal.
Bien que cela n’ait pas été étayé par des études, le nombre de guêpes semble avoir augmenté, s’invitant ainsi de plus en plus souvent à nos activités de plein air. “Je les laisse, je ne fais pas attention à eux, puis ils partent”, a déclaré un citoyen. “Cela fait partie de la nature”, a pensé un autre. “Moi, ils ne me touchent pas, ils ne viennent pas me voir. Ils ne m’aiment pas », a noté un monsieur. « On était sur une terrasse avec un ami à Mont-Royal, écoutez, ça tourne autour de vous. Je l’ai « farci » pendant quelques minutes, mais à un moment j’ai dit : « Écoute, si ça ne te dérange pas, on va manger à l’intérieur », a dit une dame. En raison du réchauffement climatique, la saison des guêpes se prolonge jusqu’à la mi-octobre. Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, relevant de la SEPAQ, dans Charlevoix, a même dû fermer temporairement un camping au début août en raison de la forte présence de guêpes.