• À lire aussi : Une autre plainte vise la députée Marie-Ève Proulx Lors d’un point de presse à Montmagny, Marie-Eve Proulx a expliqué qu’elle préférait éviter de devenir une source de distraction pour son parti politique. “J’ai pris la décision de ne pas être candidate aux prochaines élections”, a-t-elle confirmé. “Les fausses accusations comme celles qui sont portées contre moi depuis trois ans sont lourdes”, a-t-elle déclaré en retenant ses sanglots. Dimanche, Marie-Eve Proulx était toujours en campagne, selon ses propres mots. Mais, voyant que ses adversaires régurgiteraient « les mêmes vieilles histoires », elle a préféré quitter son poste.
Écoutez l’interview de Marc-André Leclerc avec Bernard Motulsky sur QUB radio :
Même six jours avant le début officiel de la campagne électorale, des successeurs potentiels couraient déjà aux portes de la CAQ, a indiqué lundi une de nos sources. Insatisfaction Plusieurs opposants ont réclamé le retrait de sa candidature, d’autant plus que notre Bureau d’enquêtes révélait il y a deux semaines qu’une nouvelle plainte de harcèlement psychologique à son encontre était entre les mains du Tribunal administratif du travail (TAT). Le premier ministre François Legault, appelé à réagir, avait cependant confirmé publiquement que son député, militant caquiste de la première heure, avait encore « toute sa confiance ». Mais en interne, cette réaction aurait provoqué beaucoup de ressentiment, a déclaré une autre source. Une première plainte, impliquant une autre de ses anciennes employées, s’est terminée hors cour, aux frais des contribuables, il y a quelques mois. Les deux mêmes dossiers ont également fait l’objet d’une enquête commandée par l’Assemblée nationale, mais les allégations “n’étaient pas fondées”, a assuré Mme Proulx en agitant des copies des rapports devant les journalistes. “Pour moi, ça ne fait aucun doute, c’est de la diffamation, c’est du règlement de compte”, a martelé Mme Proulx. 25 départs par trimestre Selon nos informations, le nombre de départs, de 14 au départ, atteindrait désormais au moins 25. “Devais partir. Il ne pouvait pas rester », estime Jeannine, une électrice native de la Côte-du-Sud. “Quand vous avez 25 personnes qui vous tournent autour et qui partent… Il y a certainement des raisons”, a commenté Gilles. Si tout allait mal, il serait toujours ministre. » – Avec la collaboration de Louis Deschênes
Un voyage orageux
Février 2020 Le Journal fait état de 14 départs dans le sillage de la députée et ministre Marie-Eve Proulx. Insultes, harcèlement, intimidations, climat toxique : le Premier ministre doit intervenir et lui fournir des services de coaching. Août 2020 La ministre fait l’objet d’une plainte formelle de son ancien directeur régional au Tribunal administratif du travail (TAT) pour harcèlement moral. L’affaire se règle à l’amiable. Mai 2021 Elle perd sa limousine et ses responsabilités de ministre du Développement économique régional, ministre responsable de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent. Août 2021 Une autre plainte pour harcèlement psychologique présumé est reçue par TAT pour des événements qui auraient eu lieu en juillet. juillet 2022 Plusieurs maires de la Côte-du-Sud font état d’un climat tendu avec leur bureau de circonscription Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.