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Publié le 29/08/2022 06:54 Mis à jour le 29/08/2022 07:48
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Au Pakistan, les autorités peinent toujours à atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses du nord du pays, faisant craindre des taxes encore plus élevées. Selon le dernier bilan publié lundi 29 août par l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), les inondations causées par les pluies de mousson, qui ont débuté en juin, ont fait au moins 1 061 morts. Selon l’organisation, 28 personnes ont perdu la vie au cours des dernières 24 heures.
Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été touchées par les inondations, et près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement. La NDMA a déclaré que plus de 80 000 hectares de terres agricoles ont été détruits, plus de 3 400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés.
La mousson, qui dure généralement de juin à septembre, est nécessaire pour irriguer les plantations et reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais chaque année apporte aussi son lot de drames et de catastrophes, dont l’intensité varie d’une année sur l’autre. En 2010, près de 2 000 personnes ont été tuées par ces pluies saisonnières, contre un peu plus de 160 décès en 2021, selon un rapport (en anglais) de l’Asian Disaster Reduction Center (ADRC).
Cette année, le phénomène a déjà contraint plus de 3 millions de personnes à quitter leur foyer et causé la mort de 710 000 animaux de ferme, selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
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