“Toujours arrogant, stimulant en compétition”, “toujours verbalement violent”, mais aussi “têtu, limité” et à la fois “détaillé et enjoué”… C’est à partir de ces qualités que Cédric Jubillar s’est décrit au psychiatre qui l’a rencontré lui pour la cinquième et dernière fois le 24 mai à la prison de Seysses (Haute-Garonne), selon le rapport d’expertise obtenu et révélé en exclusivité par Le Parisien ce lundi 29 août. Je n’accepterais pas un divorce à l’amiable car on me prendrait pour un con Dans ce document, le ressentiment de Cédric Jubillar envers sa femme Delphine – disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, dont il est le principal suspect de la disparition – est évident. Au psychiatre, il mentionne qu’il a vite appris que sa femme avait une relation adultère et allait demander le divorce. “Je n’accepterais pas un divorce à l’amiable parce qu’il me prendrait pour un con”, a déclaré Cédric Jubular, en garde à vue depuis juin 2021.
“Les gendarmes ont recueilli des preuves”
Lui qui clame son innocence dès le début de l’affaire évoque même la possibilité d’un retrait volontaire. “Cela arrive tous les jours.” Quelques minutes plus tard, il confie au spécialiste son espoir que des traces ADN soient retrouvées si le corps de sa femme, la mère de ses deux enfants, qu’il qualifie au passage de “mère rejetante”, n’est pas présent pour Elyah. (leur fille)”. Concernant sa détention provisoire, Cédric Jubillar fait part au psychiatre spécialiste de son incompréhension. “Ils ne savent pas où chercher. Ils n’ont rien trouvé sur moi et pourtant je suis enfermé. Les gendarmes ont couvert des preuves.”