Publié à 17h28
Fanny Lévesque La Presse
Depuis le début de la campagne, il n’est pas rare de voir au moins une dizaine de policiers autour du chef du Parti québécois lors d’annonces. Une forte présence policière est également observée auprès des autres leaders des partis politiques. “Ils font un excellent travail, mais on ne cachera pas que c’est quand même une transformation du climat politique au Québec”, a réagi M. St-Pierre Plamondon. Je suis aussi devenu fou avec des gilets pare-balles. Pour le Parti Québécois, c’est un sujet sensible, nous célébrerons bientôt le 10e anniversaire de l’élection de Pauline Marois, notre première première ministre. Paul St-Pierre Plamondon Le chef a également rappelé l’attaque de Mme Marois dans la Métropole le soir des élections en 2012, qui avait fait un mort et un blessé. Paul St-Pierre Plamondon a récemment subi l’ajustement de gilets pare-balles pour assurer des mesures précises au besoin, tel qu’indiqué après la déclaration du chef péquiste. Il s’agissait d’une demande de la Sûreté du Québec, tout comme la présence policière sur le terrain, a confirmé la partie. Lors de la campagne fédérale de 2019, le premier ministre Justin Trudeau a dû porter un gilet pare-balles sous sa chemise lors d’un rassemblement militant. L’affaire avait particulièrement touché les esprits.