« Il y aura encore des matins de bataille et des soirs de conquête. Et vous le serez”, a assuré Emmanuel Macron, acceptant lundi 29 août que d’anciens députés de la majorité, dont Richard Ferrand et Christophe Castaner, avaient été battus aux élections législatives, selon les participants. Le chef de l’Etat a commencé son allocution en remerciant les quelque 150 invités qui “ont mené à bien nos travaux” et “pour leur contribution à ce qu’est aujourd’hui notre bilan”. Flanqué de la Première ministre Elizabeth Bourne et de la présidente de l’Assemblée nationale Yael Braun-Pivet, Emmanuel Macron avait convié les élus de la précédente législature qui n’étaient pas représentés ou battus lors du scrutin de juin. Lire aussi Algérie : les récits inédits du voyage d’Emmanuel Macron “La vie politique ne s’arrête pas à un combat, gagné ou perdu. Il y aura d’autres échéances électorales » et « il y a plusieurs formes de mise en œuvre d’un projet », a-t-il ajouté, selon ses propos rapportés par un participant. Dans ce contexte, « je considère que nous avons un devoir : c’est de vous aider à retrouver la vie extra-politique dans laquelle vous étiez avant. Nous vous devons de vous soutenir pendant cette période. C’est une condition qui nous permet d’être crédibles demain pour demander aux autres de s’engager”, a-t-il poursuivi, soulignant que certains d’entre eux avaient quitté leur emploi dans le privé pour siéger au Parlement. “Il y aura d’autres échéances : municipales, sénatoriales, européennes. Certains pensent déjà à l’élection présidentielle”, a-t-il expliqué sous les rires de l’assistance. Il a dit avoir “une pensée particulière” pour l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et l’ancien président de l’Assemblée Richard Ferrand, “ces compagnons de route” battus dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Finistère. “Je serai toujours là parce que tu as toujours été là pour moi, parce que tu as pris beaucoup de risques.” VOIR AUSSI – Centrale de Zaporijia : “Le nucléaire ne doit pas être un objet de guerre”, estime Emmanuel Macron