• Lire aussi : Ce qu’il faut retenir de la deuxième journée de campagne électorale Le joueur péquiste Paul St-Pierre Plamondon a soulevé la question lundi en conférence de presse. « Nous ne cacherons pas qu’il s’agit tout de même d’une transformation du climat politique au Québec. Ils m’ont offert des gilets pare-balles”, a-t-il déclaré aux journalistes.
Il y a dix ans, l’élection de Pauline Marois comme première ministre du Québec a été marquée par un attentat à la Cathédrale. Le chef du PQ veut que les candidats des différents partis politiques échangent des idées, dans le respect. Dans son entourage il est précisé que le PSPP portera le gilet pare-balles conformément aux consignes de la Sûreté du Québec, si nécessaire. “Il n’a pas été menacé”, insiste-t-on.
Legault a été arrêté par un citoyen La police provinciale a également fourni des gilets pare-balles au chef du Parti libéral Dominique Anglade et au premier ministre sortant François Legault, selon nos informations. Une mesure de sécurité qui n’avait pas ou peu servi lors de la dernière campagne électorale en 2018. De plus, le chef de la CAQ a été arrêté par un citoyen lundi en pleine conférence de presse au Marché Carrier de Pintendre, sur la côte sud de Québec. « Nous allons vous crier dessus ! » a crié l’homme, avant d’être introduit par les gardes de sécurité de François Lego. Le porte-parole de Québec solidaire a catégoriquement refusé de commenter les mesures supplémentaires dont il fait l’objet, à la demande des forces policières. Mais l’ajout de personnel autour de Gabriel Nadeau-Dubois est une évidence. Lundi, au moins six gardes du corps l’ont entouré pour une rencontre extérieure avec des travailleurs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Un peu plus tôt, une dizaine de voitures du SPVM assuraient la sécurité au parc Beaubien, dans le quartier Outremont de Montréal, pour une annonce avec ses candidats. M. Nadeau-Dubois reconnaît que les menaces envers tous les élus se sont multipliées. “C’est inquiétant. Les gens qui choisissent de se lancer en politique le font, le plus souvent, pour de bonnes raisons, a-t-il déclaré. Le pire, c’est que ces gens soient menacés de quelque manière que ce soit, c’est inacceptable.” “Le monde est avec nous” Il n’y a pas de mesures de sécurité particulières autour du chef conservateur. Et Eric Duhaime ne s’en offusque pas. « Je suis les rassemblements de François Legault depuis deux jours et je suis forcé de constater qu’il y a plus de gardes du corps que de personnes. Mais nous autres, on n’a pas besoin de gardes du corps, parce que les gens sont avec nous”, a-t-il plaisanté devant des militants réunis à Saint-Romuald lundi soir.