En gros, le Californien est accusé de jouer le jeu des pirates en sortant le portefeuille à ce moment-là, ce qui aurait pu compromettre ses données. Renseignements personnels “La demanderesse prétend qu’à cette occasion, des informations personnelles des membres du groupe [soit ceux collectés, détenus, conservés et utilisés par Uber] ont été rendus accessibles à deux hackers, via les serveurs d’un fournisseur de cloud computing dans lequel Uber maintenait et entretenait ces informations”, peut-on lire dans les documents judiciaires. C’est l’humoriste québécois Pierre-Olivier Fortier qui mène le recours collectif avec ses avocats. Le Journal n’a pas pu le joindre hier. Le cabinet Woods, qui le représente, a sobrement souligné qu’il s’agit “d’un dossier dont les enjeux méritent l’attention des médias”. Piratage secret En plus de la violation de la vie privée, Uber est accusé d’avoir dissimulé le piratage pendant plus d’un an. En janvier 2018, Le Journal racontait l’histoire de Pierre-Olivier Fortier contrarié qu’Uber ait payé 100 000 $ à des pirates pour éradiquer l’incident. Trois ans plus tard, la Cour supérieure du district de Montréal confirme le recours collectif contre la compagnie techno de San Francisco. Interrogé par Le Journal hier, le porte-parole d’Uber, Jonathan Hamel, n’a pas voulu trop se mouiller. “Il s’agit d’un incident de sécurité unique datant de 2016. Des mesures correctives ont été prises et les personnes concernées ont été informées”, a-t-il déclaré. “Le processus judiciaire pour cette affaire est en cours et nous ne commenterons pas davantage”, a-t-il conclu. – Avec la collaboration de Sylvain Larocque Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.